MO(T)SAIQUES 2

"Et vers midi
Des gens se réjouiront d'être réunis là
Qui ne se seront jamais connus et qui ne savent
Les uns des autres que ceci : qu'il faudra s'habiller
Comme pour une fête et aller dans la nuit ..."

Milosz

lundi 15 août 2011

P. 62. 15 août 1945 : fin du procès Pétain que Léon Werth suivait pour "Résistance"

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Léon Werth,
Impressions d'audience, Le procès Pétain,
Présenté et annoté par Christophe Kantcheff,
Viviane Hamy, 1995, 155 p.

4e de couverture :

- "Ces "Impressions", Léon Werth les donna au journal Résistance après chaque audience de ce qui devait être le procès de Pétain. "La passion de la vérité ne parut jamais indiscrète", ironise-t-il. Et sa plume brillante se donne libre cours."

Gilles Heuré :

- "Sur les bancs de la presse, le journaliste et romancier Léon Werth (1878-1955), revenu du Jura où il fut contraint de se cacher pendant quatre ans afin d'échapper aux Allemands, assiste pendant les mois de juillet et août 1945 au procès du maréchal Pétain devant la Haute Cour de justice.
Ses articles publiés dans le journal Résistance constituent un témoignage extrêmement précieux pour comprendre comment cet épisode judiciaire capital, où le principal acteur n'était qu'un fantôme immobile au képi à feuilles de chêne, fut aussi un événement manqué. Dans un style au scalpel, Werth en restitue toute la dramaturgie."
(Télérama, 2 juillet 2011).

Philippe Lançon :

- "Pour le quotidien Résistance, le romancier Léon Werth (1), juif, réfugié pendant quatre ans dans le Jura (2), suit devant la Haute Cour de justice ce qui s’apparente, après la tragédie vécue par le peuple, à une comédie au sommet. Dans un style sec, sur un ton sans illusions mais non sans ironie, il fait de formidables croquis nerveux des principaux acteurs de la débâcle et de Vichy : Reynaud, Herriot, Lebrun, Laval, les généraux Weygand et Gamelin. Seul Léon Blum sort grandi de ce dîner de têtes.
Laval ? «Laval construit un Laval angélique. Ce n’est pas un ange. Cependant, ce politique, adroit à manœuvrer les assemblées et les hommes, m’apparaît par instants d’une déconcertante ingénuité. Il croit à la vertu magique des mots.»
Weygand ? «Son visage est ciselé, serti, parfaitement goupillé. Et cependant il y a en lui on ne sait quoi de furtif, on ne sait quoi de nocturne.»
Werth décrit un théâtre violent, ridicule, où, autour du Maréchal muet, chaque témoin récite la tirade qui l’avantage, le lieu commun qui le blanchit. La vérité est dans les regards, gestes, tics, pas dans les mots. Ce sont des pantins qu’on écoute, pantins d’eux-mêmes mais responsables des autres."
(Libération, 7 juillet 2011).

NB : Ces deux critiques ont été rédigées suite à la réédition de juin 2011. Par contre, les Impressions résumées et rassemblées ci-après, portent les références de l'édition de 1995. 

Il était une fois une imagerie mélangeant allègrement Epinal et St-Sulpice (Mont. JEA/DR).

Du 24 juillet au 15 août 1945,
"un Maréchal de France devant son destin"...

Léon Werth, mardi 24 juillet 1945

- "L'homme qui comparaît devant la Haute Cour a derrière lui on se sait combien de légendes contradictiores. Héros de Verdun, maniaque de la capitulation, masochiste de la défaite. Collaboration et double jeu. Sans lui "la défaite eût été pire". Les enfants des écoles chantaient Maréchal nous voilà. Il fut le maréchal de pastorale. Il fut le sauveur providentiel. Il fut le traître nuancé à l'image des traîtres que nous montre l'Histoire. Il fut le traître de mélodrame et de cinéma."
(P. 25).
- "Le greffier lit l'acte d'accusation (...) : 
"Complot contre la République."
On ne sait pas si Pétain hoche ironiquement la tête ou s'il souffre d'un tic nerveux. Ecoute-t-il même ? Il fait penser à un juge distrait qui attendrait avec un peu d'impatience une fin d'audience. Il est calme, étonnament calme."
(P. 28).

Mercredi 25 juillet 1945

- "On nous a dit que ce procès était un des plus grands procès de l'Histoire. Cela n'empêche que cette seconde audience fut assez terne. Par instants, l'Histoire semblait loin et les ragots trop proches."
(P. 30).

Vendredi 27 juillet 1945

- "On n'a pas le sentiment qu'il souffre et on n'a pas de la pitié. Un vieillard est assis dans son fauteuil, comme un vieux juge qui aurait demandé au président l'autorisation d'assister à l'audience. Peut-être a-t-il oublié et Verdun et Montoire, et Foch et Hitler."
(P. 43).

Samedi 28 juillet 1945

- "Le pouvoir de Pétain était presque bouffon par son énormité : un pouvoir de roi nègre. Dire qu'il a trahi la République, c'est encore une expression équivoque. En juin 1940, un pays restait abasourdi par l'énormité de la défaite. On a dit au pays : "l'armistice dont tu crois qu'il te dégrade et te livre, est un acte conforme à l'intérêt de la patrie." L'homme qui tenait ce langage parlait au nom de la Gloire et de l'Honneur. Cet abus de confiance morale, je crois que c'est la trahison."
(PP 50-51).
- "Le Maréchal, continua Léon Blum, est un mystère que je ne comprends pas !
On vit alors le Maréchal dans la position d'un opérateur de vues, dresser la tête vers M. Léon Blum; regarder le visage de M. Léon Blum. C'était la première fois depuis la première de ces audiences que le Maréchal posait les yeux sur un visage d'homme.
- Le Maréchal, continue M. Léon Blum, est un mystère que je ne comprends pas. Je ne puis saisir les vrais mobiles de ses actes : ambition, mobiles personnels, desseins depuis longtemps prémédités ou soudain conçus dans le désastre de la patrie ?...
Alors le Maréchal, le maréchal du silence et de l'immobilité, le bras collé au corps, fit de l'index, un geste de dénégation."
(P. 52).

Dimanche 29 et lundi 30 juillet 1945

- "Que se passe-t-il en lui [Pétain] ? A-t-il les pensées du "puni de salle" qui ne regrette que son droit de sortir en ville ? Regrette-t-il son destin interrompu ou bien - hypothèse romantique - se fait-il horreur à lui-même, ou bien, cédant à la somnolence des vieillards, ne s'intéresse-t-il plus à rien, ni à lui, ni aux autres, ni à son procès et se dit-il simplement, comme nous : "C'est long !"
(P. 56).
- "Un juré voudrait quelques précisions sur la livraison de M. Mandel (3) et de M. Reynaud (4) aux Allemands.
Le Maréchal consent à parler :
- Je ne peux pas, dit-il, répondre à une question que je ne comprends pas.
La question était si simple qu'on ne comprend pas la réponse. Le Maréchal veut-il dire qu'il n'a jamais entendu parler de M. Mandel et de M. Reynaud ?"
(PP 57-58).

Pétain, ombre tutélaire de l'Etat Français (Doc. JEA/DR).

Jeudi 2 août 1945

- "On sent que quelque chose est changé. La vie entre dans un procès mort qui semblait le procès d'un mort.
(...) Voici qu'ont pénétré dans la salle de la Haute Cour des vivants et des morts qu'on n'avait pas encore convoqués : ces soldats français qui, par ordrte du Maréchal, moururent en Afrique pour l'Allemagne, les torturés, les fusillés, les vicants squelettiques et les morts de faim, tous ceux que la police de Vichy livra à la Gestapo, tous ceux et toutes celles de Dachau, de Mauthausen, d'Auschwitz (5) et de Buchenwald. Et aussi - puisque le général Weygand parla de l'honneur français - ces prisonniers politiques allemands que Vichy livra à Hitler."
(PP. 78-79).
- "Le général Hering (6) vint à la barre. Il présenta le Maréchal comme "un héros impavide et lumineux."
Il affirma qu'il ne fallait pas opposer l'un à l'autre le général de Gaulle et le Maréchal; que les rôles qu'il leur avait été assignés par la Providence étaient complémentaires.
On croyait qu'il présidait la distribution des prix du Lycée Philippe-Pétain.
Le président demanda au général Hering comment il conciliait en parfait accord de la dissidence et de Vichy, la condamnation à mort du général de Gaulle par le maréchal Pétain." (7)
(P. 81).

Vendredi 3 août 1945

- "Comme le général Sérigny (8), M. Trochu (9) nous montre un Pétain incapable de se délivrer de ses ministres et, en même temps, jouant un jeu subtil, un souterrain double jeu.
Ainsi, à la légende du Maréchal-Providentiel se substitue la légende d'un Pétain-roi-Mérovingien, un collaborateur occulte du général de Gaulle."
(P. 88).

Mercredi 8 août 1945

- "Il faut accorder aux témoins à décharge qu'ils ne se sont pas concertés. Les uns construisent à la barre un Pétain irresponsable, une sorte d'Ubu-Roi; les autres un Machiavel pour qui le suprême devoir est de sauver l'Etat. Quelques-uns sont d'une naïve ingénuité. Au portrait qu'ils font de Pétain, ils ajoutent un portrait d'eux-mêmes par eux-mêmes et ils se décernent, j'allais dire à tour de bras, des croix de guerre et des palmes."
(P. 107).

Jeudi 9 août 1945

- "La déposition d'un avocat, qui fut de 1941 à 1944 préfet de Vichy (10), révéla un curieux mécanisme de pensée. Avant qu'il ne fut nommé, il avait eu, dit-il, quelques entretiens avec le Maréchal. Il ne lui avait pas caché qu'il était un adversaire de la politique de collaboration, qu'il "se dressait contre cette politique". A quoi Pétain - ici on croit rêver - lui répondit qu'il était en parfait accord avec lui. Ainsi, surfait dans l'ombre des débats un Pétain anti-Pétain."
(P. 113).

Caricature signée Arthur Szyk, New-York, 1941 (Doc. JEA/DR).

Samedi 11 août 1945

- "Bizarre effet de ces audiences : on ne sait plus quel Pétain on juge. On ne sait plus, pour lui restituer une apparence de vie et de réalité, laquelle de ses légendes il faut invoquer. Où sont donc les journaux d'après la débâcle (11) où les journaux de la zone Sud le comparaient à Napoléon pinçant l'oreille de ses grognards ? Où est le temps où les petites filles porteuses de bouquets éclataient en sanglots quand elles ne pouvaient l'embrasser ?
Ce fut ensuite le Maréchal prisonnier de l'occupant et des hommes de Vichy.
Entre ces diverses incarnations, les témoins de la défense semblent retenir celle d'un maréchal de la résistance. Mais ils le dessinent en traits vagues."
(P. 122).

Dimanche 12 et lundi 13 août 1945

- "Réquisitoire du procureur général Mornet (12).
Il reprend rapidement tous les griefs qu'il vient d'étudier : armistice conclu dans la honte, l'abus de confiance à l'égard de la Nation, acceptation définitive de la défaite, servilité à l'égard de l'Allemagne, la guerre sournoise contre l'Angleterre, les persécutions.
(...) Cent cinquante mille otages fusillés; sept cent cinquante mille déportés au travail; la flotte détruite; cent dix mille déportés politiques; cent vingt mille déportés raciaux (13). Il y a quelque chose de pire; pendant quatre ans cette politique a failli nous déshonorer. Elle a jeté un doute sur l'honneur de la France. C'est le crime le plus grave commis envers la patrie."
(PP. 137-138).

Mardi 14 août 1945

- "L'audience est ouverte. Me Payen commence sa plaidoirie. Il se lève, dit-il, avec une immense tristesse. Il ne conçoit pas que "la doulce France" ait pu accuser ce vieillard glorieux. Il tient ces débats pour humiliants.
Notre curiosité espérait un argument inattendu, on ne sait quel éclat. Attente vaine, Me Payen entra immédiatement, sinon dans le vif du sujet, tout au moins dans le vif du lieu commun.
- Le Maréchal, dit-il, fut toujours animé du plus pur sentiment du devoir."
(PP. 140-141).

Mercredi 15 août 1945

- "Les débats ne révélèrent rien. Ils furent sans solennité, comme ils furent sans ordre. Des hommes politiques, des généraux, tinrent des conférences à la barre ou s'abandonnèrent en toute liberté, à d'inutiles et tendancieuses conférences. En ce tribunal de limbes, des événements appauvris, vidés de leur substance, s'assemblaient au hasard, comme dans une mauvaise copie de bachot. Le maréchal réel et le maréchal de légende devenaient indistincts, comme une photographie s'efface, mangée par la lumière. Et l'on ne savait plus si l'on avait devant soi un vieillard au regard vide, à la voix détimbrée ou le maréchal de trahison ou le maréchal des bonnes gens. Le verdict, du moins, doit apporter sa brutale certitude."
(PP. 146-147).


Par 14 voix contre 13, le jury de la Haute Cour a condamné à mort Pétain ainsi qu'à l'indignité nationale et à la confiscation de ses biens.
(Une des Nouvelles le 16 août 1945 et Me Isorni défendant Pétain - Mont. JEA/DR).

NOTES :

(1) En 1943, Léon Werth est le dédicataire du Petit Prince de Saint-Exupéry.

(2) Lire : Léon Werth, Déposition, Journal 1940-1944, Viviane Hamy, 1992, 734 p.
Dès le 11 décembre 1942, il note dans ce Journal :
- "Pétain s'enfonce dans l'histoire. Pétain n'est plus qu'une ombre. Déjà on lui prépare des funérailles anti-nationales". (P. 400).

(3) Georges Mandel (1885-1944). Dénonça dès les années 1930, les dangers pour la démocratie du nazisme et de Hitler. Ministre de l'Intérieur le 18 mai 1940. Arrêté sur ordre de Pétain le 17 juin. Libéré, il s'embarque pour le Maroc afin de continuer la guerre. A nouveau arrêté le 8 août par l'autorité militaire française. Transféré en France, condamné le 7 novembre 1941 à la prison à vie par la cour de Riom. Enfermé au Portalet jusqu'à sa remise aux Allemands qui le mettent successivement dans les camps de Sachsenhausen puis de Buchenwald. Le 4 juillet 1944, les Allemands le reconduisent à Paris pour le remettre aux mains de la Milice. Assassiné par celle-ci le 7 juillet en forêt de Fontainebleau.

(4) Paul Reynaud (1878-1966). Député, ministre sous la IIIe République, président du conseil du 22 mars au 17 juin 1940. Pétain le fait mettre à l'ombre dès le 5 septembre 1940. En 1942, déporté en Allemagne où il sera libéré le 7 mai 1945.

(5) Dans l'énumération des camps, Auschwitz ne figure pas en première place. En août 1945, les priorités (accueil, reconnaissance, aides) restaient données aux déportés politiques. L'évocation des persécutions raciales resta très marginalisée lors du procès Pétain comme au cours des autres procès de la collaboration (lire : le procès Céline, p. 7).

(6) Pierre Hering (1874-1963). Commandant militaire de Paris en mars 1940.

(7) Lire : "Haïssez de Gaulle", p. 44. Léon Werth qualifiait Henri Béraud d'"automate de l'invective".

(8) Bernard Sér(r)igny (1870-1954). Membre du comité d'honneur de l'Association pour la défense de la mémoire du maréchal Pétain (créée en 1951).

(9) Charles Trochu. Président du conseil municipal de Paris sous l'occupation.

(10) François Martin (1900-1964). Vota les pleins pouvoirs à Pétain en 1940. Préfet à Montauban de septembre 1941 à la fin 1944.

(11) Lire : César Fauxbras, La Débâcle, p. 45.

(12) André Mornet (1870-1955). Procureur pour des procès aussi différents que celui de l'espionne Mata-Hari ou celui de Pierre Laval. Sous Vichy, avait prêté serment de fidélité à Pétain...

(13) Ces chiffres appellent les corrections suivantes, avec le recul et une étude des archives : 25 à 30.000 fusillés en France. Déportés politiques : 42.000. Déportés raciaux : 75.000.

Caricature de Philippe Zec publiée par le Daily Mirror en 1940, dans le contexte de "l'affaire de Dakar" (Doc. JEA/DR).

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9 commentaires:

  1. "Ce sont des pantins qu’on écoute, pantins d’eux-mêmes mais responsables des autres."
    Toute une tragédie humaine dite en quelques mots...
    Et qui est toujours d'une brûlante actualité, hélas...

    Merci de m'avoir fait connaître la plume lucide de Léon Werth

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  2. la condamnation à mort pour "pétain" eut été trop douce par rapport aux milliers d'innocents qui ont péri dans les conditions que l'on connait.
    Liberté

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  3. Comme vous le disiez ailleurs, l'histoire nécessite une relecture permanente, c'est une étude active qui s'éclaire de nouvelles données, d'approches neuves. Ce billet est édifiant et nous rappelle jusqu'où on peut tomber...

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  4. Quand je dis "jusqu'où on peut tomber", je parle des hommes et des femmes qui obéissent et s'inclinent devant des fripouilles et des incompétents, pour peu que les circonstances en aient fait des "chefs".

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  5. je ne dirais pas incompétents mais plutôt "ASSASSINS" avides de pouvoirs pour effectuer leurs sales besognes en collaborants.

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  6. Ainsi donc le procès fut un évènement manqué, quelle tristesse. Pourtant ces deux caricatures ne manquent pas leur cible !
    Le procès à la Haute Cour (dont l'unique mission consiste à prononcer la déstitution du président en cas de manquement grave, c'était l'occasion de faire un procès universel !) a lieu en France et les dessins paraissent à New-York et en Angleterre.
    Au final, je me repose toujours la même question : les libellés sont "Extrême droite, Histoire"... existe-t-il une fin à l'histoire ?

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  7. Une bonne nouvelle : les portraits de Pétain n'ont pas leur place en Mairie

    http://www.liberation.fr/societe/01012361010-la-justice-confirme-que-

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  8. @ Noël

    Merci pour ce rappel de la page 221 de la première mouture de Mo(t)saïques :
    - "Maréchal, nous voilà à Gonneville (sur Mer)."

    http://motsaiques.blogspot.com/2010/01/p-221-marechal-vous-voila-gonneville.html

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  9. Jean-Louis Salvignol18 mai 2012 à 09:40

    "...Léon Werth (1878-1955), revenu du Jura où il fut contraint de se cacher pendant quatre ans afin d'échapper aux Allemands," écrit Gilles Heuré dans Télérama.

    Il n'a clairement pas lu "Déposition" et ne sais pas de quoi il parle.

    "Seul, captif dans la maison de vacance" P 40...

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